Eugénie Bérubé
À propos
Je m’appelle Eugénie Bérubé, artiste en devenir, future enseignante passionnée, et grande amoureuse des couleurs, du chaos créatif et des liens humains. Ma pratique artistique est multiple et instinctive : elle passe par la peinture, le dessin, le graffiti, la calligraphie, le tatouage… et toujours par une envie de connecter avec l’autre.

Mon parcours artistique
Depuis mes débuts en arts visuels, j’ai exploré une grande variété de médiums : peinture, gravure, dessin, sculpture, photographie, calligraphie… et plus récemment, le tatouage. Cette incursion dans le monde du tatouage a déclenché une réflexion plus large sur le sens de ma pratique artistique. J’ai réalisé que, peu importe le médium, ce qui m’anime vraiment, c’est le lien humain.
Mon art prend vie à travers les gens. Il existe dans la rencontre, dans l’échange, dans l’émotion partagée. Il est avant tout une façon de connecter, de raconter, de ressentir ensemble. C’est cette connexion qui nourrit ma créativité, et qui guide mes choix artistiques au quotidien.
Mon parcours pédagogique
Étudiante en enseignement des arts à l’UQAM, j’apprends à transmettre ma passion tout en développant une posture réflexive. Pour moi, enseigner, c’est offrir un espace où les jeunes peuvent s’exprimer librement, expérimenter, se tromper, recommencer — exactement comme je le fais dans ma propre pratique.
L’erreur fait partie du processus d’apprentissage.
Je vois la classe comme un atelier vivant, un lieu sans limites où chaque élève est un.e artiste en devenir, rempli.e de créativité et de potentiel.
Mon rôle, c’est de les outiller, de les accompagner, de leur ouvrir des portes, mais aussi de me laisser surprendre par ce qu’ils ont à offrir. Tout comme mon art s’inspire des gens, mon enseignement prend vie dans la rencontre avec mes élèves. C’est dans cet échange que naît, pour moi, la magie de la création.

Ma pratique artistique est en constante évolution, tout comme ma posture pédagogique. Longtemps, j’ai cru devoir choisir entre deux identités : celle de l’artiste, libre et intuitive, et celle de l’enseignante, structurée et guidée par des cadres. Mais à travers mes expériences universitaires, mes stages, et surtout mes créations, j’ai compris que ces deux rôles ne s’opposent pas — ils se complètent, s’enrichissent et se nourrissent mutuellement.
Créer, c’est entrer en dialogue. Enseigner aussi.
Dans les deux cas, il s’agit de provoquer une rencontre : avec soi-même, avec l’autre, avec le monde. L’art devient alors un médium relationnel, une manière de comprendre l’humain, de susciter l’émotion, la réflexion, la transformation.
Comme le soulignent plusieurs auteurs abordés dans le cadre de ma formation (entre autres, Barbeau, Guillemette et Villeneuve), l’enseignement des arts n’est pas une simple transmission de techniques. C’est un accompagnement, une invitation à voir autrement, à ressentir autrement, à développer une pensée critique et poétique sur le monde. Dans ma classe idéale, les élèves sont perçus comme des artistes à part entière. Ils arrivent chargés d’un potentiel créatif immense que je me donne pour mission de révéler, de soutenir, et surtout de ne pas l'empêcher.
Je souhaite créer un espace d’expression libre, un lieu de création sans hiérarchies, où l’erreur est accueillie comme une étape naturelle du processus, et où la curiosité prime sur la performance. Ce que je veux offrir à mes élèves, c’est ce que l’art m’a offert : un terrain de jeu, un espace de vérité, un outil pour explorer leur identité et se relier aux autres.
C’est dans cette dynamique — où je transmets tout en recevant, où j’enseigne tout en apprenant — que se situe ma vision de l’enseignement artistique. Et c’est dans cette jonction entre art et pédagogie, que se construit jour après jour mon identité professionnelle.